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Un secteur en plein boom mais aux fortes inégalités

Les deux périodes de confinement ont entraîné des pics d’activité sans précédent sur la vente en ligne de produits. Entre ces deux périodes, les ventes sont restées à un niveau élevé. Le e-commerce ne représentait que 9,8% du commerce de détail en 2019, il en représente aujourd’hui 13,4% [2]. Le secteur a vu l’arrivée de nouveaux acteurs alors absents du paysage (magasins physiques) et a joué pour ces derniers un véritable rôle d’amortisseur économique en leur permettant de conserver une activité. Ainsi, on compte 17 400 sites supplémentaires par rapport à l’an dernier [3].

Mais cette digitalisation accélérée des ventes et cette démocratisation des usages n’ont pas nécessairement lissé la grande concurrence qui existe entre les acteurs du e-commerce. Au contraire, les inégalités entre les commerçants se sont renforcées. Face aux géants du e-commerce (Amazon, Cdiscount, Fnac, Vente-privée, eBay…), les commerçants connaissent des difficultés à s’imposer. Plus segmentant encore, tous les secteurs d’activités n’ont pas connu la même croissance. Ainsi, certains secteurs ont vu leurs ventes en ligne augmenter : médias (+46%), grande distribution (+42%), pharmacie / parapharmacie (+25%) et télécom (+23%). Alors que d’autres ont connu une forte baisse de trafic : joaillerie (-25%), voyage (-22%), luxe (-19%), retail mode (-14%) [4].

Quelles sont les perspectives pour ces acteurs du e-commerce qui peinent à trouver leur place ? Dans ce contexte ultra concurrentiel soumis à de fortes mutations technologiques, il est essentiel de proposer des services et des outils de vente en ligne toujours plus innovants, disruptifs et efficients afin d’améliorer la rentabilité et l’efficacité opérationnelle.

Des attentes clients exigeantes qui soulèvent de nombreux défis

La COVID-19 a modifié profondément les comportements d’achat. D’une part, elle a renforcé et confirmé les habitudes des consommateurs déjà familiers aux achats digitalisés. D’autre part, la crise sanitaire a été l’occasion pour de nombreux consommateurs d’adopter de nouveaux comportements d’achat. Ainsi, 9% des consommateurs réalisent plus d’achat en ligne qu’avant la crise sanitaire et 6 personnes sur 10 affirment vouloir continuer d’effectuer leurs achats en ligne une fois la crise passée. En effet, 80% d’entre eux affirment qu’ils recommenceront à réaliser des achats digitalisés « non-essentiels » post-confinement [5].

Avec ce nouveau vivier de clients, l’e-commerce semble avoir de belles perspectives devant lui. Mais le consommateur n’est jamais acquis. Bien que la réouverture des magasins et un retour à la normal peinent à être annoncés, les acteurs du e-commerce doivent parvenir à convertir et fidéliser ces nouveaux clients en vue d’une croissance durable. En recherche d’une expérience client omnicanale irréprochable, les consommateurs attendent des acteurs du e-commerce des services innovants et efficaces, garantissant cohérence, accessibilité, fluidité et rapidité. À ces exigences s’ajoutent des attentes exacerbées par la crise tels que le besoin de personnalisation, d’humanisation et de proximité.

Le e-commerce connaît depuis le début de la crise sanitaire de profondes mutations. Les comportements d’achats ont rapidement évolué en faveur de la vente en ligne. Pour autant, les acteurs du e-commerce vont devoir faire face à de nombreux défis, dans un contexte ultra concurrentiel où les attentes des consommateurs se font de plus en plus exigeantes. Armés des bons outils, les commerçants parviendront à trouver leur place et assurer une croissance durable de leurs ventes digitales.

[1] Fevad : « Bilan du e-commerce en 2020 » (étude février 2021)

[2] Ibid.

[3] Ibid.

[4] Contentsquare : « L’impact du Coronavirus sur l’e-commerce mondial : analyse de 4,4 milliards de sessions »(étude de mars 2020)

[5] Kantar : « Online shopping before and after the Corona outbreak » (étude pour Detail Online avril 2020)

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